Pourquoi pratiquer la communication non violente au quotidien ?

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Pourquoi ratiquer la communication non violente au quotidien ? (Marschall Rosenberg. "Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs). véritable cadeau pour tous.

Dans l’immédiat, la CNV transformera avec respect et bienveillance la situation qui ne nous convient pas, que nous n'acceptons pas ou que nous ne pouvons accepter.

"S'initier à la communication non violente.

Une communication de qualité entre soi et les autres est aujourd'hui une des compétences les plus précieuses.

Par un processus en quatre points, Marshall Rosenberg met à notre disposition un outil très simple dans son principe, mais extrêmement puissant pour améliorer radicalement et rendre vraiment authentique notre relation aux autres.

Il apprend :

. à manifester une compréhension respectueuse à tout message reçu.

. à briser les schémas de pensée qui mènent à la colère et à la déprime.

. à dire ce que nous désirons sans susciter d'hostilité.

. à communiquer en utilisant le pouvoir guérisseur de l'empathie.

Bien plus qu'un processus, c'est un chemin de liberté, de cohérence et de lucidité qui nous est proposé."

L'exemple ci-dessous illustre la démolition ou la construction ?

La situation se passe au cours d'un stage, lors du déjeuner. C'est le dernier jour du stage.

Imaginez un petit groupe de 5 personnes

L'une d'elles parle avec quelque force peut-être (elle n'en est pas consciente) avec son voisin d'une situation qu'elle ne supporte pas avec deux membres de sa famille.

Après quelques minutes la personne ayant mis "sa casquette de thérapeute" l'apostrophe avec violence avec un "STOP arrête tout de suite, je ne t'ai pas entendu... etc. etc.".

C'est instantané, la personne incriminée cesse de parler et se ferme.Sa blessure d'humiliation vient d'être ravivée.

De suite après la personne avec "la casquette de thérapeute" lui demande de répondre à une question ;

la personne "blessée" ne répondra pas dans l'immédiat, non parce qu'elle ne trouve pas de réponse mais parce le mode blocage et fermeture (mode de survie choisi par le cerveau) s'est mis en place créant un état de sidération la laissant vide et désarmée.

Ce petit exemple montre une situation qui a cessé d'exister par le biais du mode démolition et non du mode construction.

La personne en mode "thérapeute" pensera avoir gérer au mieux la situation.

La personne "perturbatrice" passera le restant de la journée en mode blocage et fermeture ne pouvant plus fonctionner en mode découverte, sérénité et plaisir de l'instant.

Et alors qu'elle n'est plus sur le lieu du stage, elle vivra encore la journée du lendemain en mode blocage et fermeture..

Elle accueillera, acceptera et comprendra par la suite "le cadeau" qui lui a été représenté, offert à nouveau lors d'un instant où elle était vulnérable (elle avait passé une nuit blanche)... Elle recontactera la petite fille à qui on disait entre autres choses "Tais-toi ! arrête de faire ton intéressante".

- En tant que parents si nous le sommes, n'avons-nous jamais dit ces mots ? -

Elle va vivre une petite mort, elle va la traverser et ren'Être à elle-m'aime.

Cette situation aurait pu être évitée si la personne en mode "thérapeute" avait appliqué la CNV ou communication non violente.

Ceci étant dit, chaque personne est responsable de sa façon de ressentir; de percevoir, de réagir à ce qui se passe, ce qui se dit, et dans ce cas précis il y eu réaction de part et d'autre..

On peut observer aussi que, comme tout est juste et parfait dans l'Univers, quoiqu'il se passe, chacune devait vivre et comprendre ce qu'elle avait à vivre et à comprendre.

Merci l'Univers, merci la Vie !