Oser dire en toute simplicité..

Ce que les Instances Supérieures m’ont demandé de faire ce matin dès le réveil, avec une telle force que je n’ai pu pratiquer ma méditation habituelle au lever !

Je dois me positionner, oser nommer, affirmer qui je suis, oser dire en toute simplicité que je suis guérisseuse de l’âme et de l’esprit.

Chaque jour je prends conscience des forces qui nous animent, elles sont de plus en plus actives et puissantes.

Dans le travail que je propose, le chant des voyelles se déploie lui aussi de plus en plus. Il œuvre et me forge au fil des jours.

Je suis remplie de gratitude pour cette journée danse et peinture vécue hier, une belle rencontre riche d’échanges. Merci, merci, merci.

Ce que je propose avec Danse ta Couleur, ce n’est pas seulement le fait de danser, de peindre ou d’aller vers la création.

C’est aussi d’entrer en contact avec son corps, de se reconnecter à lui.

C’est “apprendre” (mais pas avec la tête) à sentir, à ressentir ce qui se passe en lui.

Le corps est comme une caisse de résonance qui entend, écoute, ressent.

On laisse le corps faire.

Danse ta Couleur est une méthode de guérison où on se laisse guider par le corps.

Lorsque dans la vie, on traverse des souffrances, qu’elles soient physiques ou psychologiques, lorsque celles-ci ne sont pas reconnues puis traversées, le corps compense et crée des blocages.

La danse biodynamique – pour évoquer cette danse spécifique – a cette particularité de réajuster, de réaccorder.

La peinture et sa palette de couleur vient aussi nous parler de nous.

Elle montre nos ombres et nos lumières vécues dans l’instant.

Elle vient révéler la trace du mouvement de vie

Mais allons à la rencontre de notre corps !

Notre merveilleux véhicule terrestre nous fait constamment des signes.

L’écoutons-nous ? Lui accordons-nous notre attention ?

Trop souvent, nous l’ignorons.

Il nous parle en permanence avec patience avec amour.

Si nous n’entendons pas, quand cela devient urgent il peut frapper fort.

Par exemple, nous sommes toujours “par monts et par vaux”, nous courons sans cesse d’un endroit à un autre, d’une chose à une autre, d’une relation à une autre...

Nous prenons très rarement un temps pour nous, un temps pour nous pose, un temps pour nous reconnecter à la terre, aux éléments. Nous ne méditons pas ou très peu.

Notre corps va nous envoyer un signal : “s’il te plaît, écoute moi, entend moi, regarde moi, fais quelque chose pour moi !”

mais sa demande demeure sans réponse de notre part, alors il nous enverra un autre signal.

Si nous n’entendons toujours pas, il va nous envoyer un signal plus fort voire brutal ; il va nous mettre en demeure de l’écouter, de répondre à sa demande, il va nous mettre en demeure d’agir.

C’est à ce moment là que les maladies (mal – à – dit, mal à dire dans le langage des oiseaux) font leur apparition.

Notre corps va se mettre en mode survie.

Il nous appartient ensuite de comprendre la leçon.

Si nous ne le faisons pas ce cycle se répètera jusqu’à ce que la leçon soit apprise et comprise.

Quand nous comprenons que chaque cellule – oui oui je dis bien chaque cellule - de notre corps a une intelligence, cela prend sens !

On parle de l’intelligence du coeur mais n’oublions pas l’intelligence du corps !

Faire un choix quel qu’il soit n’est ni bon ni mauvais.

C’est le choix que l’on fait à un instant T.

Il nous amène à vivre ce que nous devons vivre à cet instant là.

Bon, on a choisi et après au coeur du choix on dit “je ne devrais pas être là, j’aurais dû aller à... et ci et çà, bla bla bla” ?

Pourtant on a choisi et c’est peut-être aussi parce que l’on a choisi que çà coince à un moment !

Qu’est-ce qui nous coûte de vivre cet instant en conscience dans la joie ou la difficulté – oui là je sais c’est moins facile, on a quelque chose à comprendre, à traverser – ‘’ - ?”

Qu’est-ce qui nous coûte d’aller à la découverte ? Ah on va découvrir ? qui ? quoi ? comment ?

Ah on va être face à soi-même (m’aime = langage des oiseaux) !

Mais, est-ce que je m’aime ?

Ah on va rencontrer l’autre !

Waouh ! qu’est-ce qui va se passer ?

Bien on dirait qu’il y a un soupçon de peur qui arrive, pourquoi ? Qu’est-ce qui me fait peur ?

Et qui est cet autre sinon une autre facette de soi !

Est-ce que j’aurais peur de moi aussi ? est-ce que j’aurais peur de me dévoiler, de me montrer tel(le) que je suis ?

C’est que ce n’est pas facile de se mettre à nu !

Ah la peur opposition directe de l’amour !

Lorsqu’on est dans la peur, on n’est plus dans l’amour, on perd sa beauté intérieure, sa lumière.

On perd sa spontanéité.

On nie son enfant intérieur, sa belle innocence.

On s’écarte de la voie, on s’écarte de sa verticalité.

Pourtant dans l’amour, tout est possible !

Pourquoi, nous humains, nous compliquons tout.

La Vie peut être si belle, si simple, si vivante, comme l’eau de la Source.

Qu’est-ce qui nous empêche d’accueillir avec reconnaissance ?

Qu’est-ce qui nous empêche de nous remercier d’avoir pris cette décision ?

Pour illustrer ma réflexion, voici en partage l’histoire en bref de ce qui s’est joué pour l’une des participantes du jour.

Imaginons que cette personne s’exprime :

“Le dimanche 13 décembre j’ai choisi de venir faire une journée Danse ta Couleur.

J’ai beaucoup hésité car j’ai des difficultés à faire des choix.

Une proposition différente me tentait aussi alors, laquelle choisir ?

Aïe aïe aïe comment prendre la bonne décision ?

Bon çà y est je me décide, je m’inscris le dimanche matin à 8:50.

La journée commence à 10:00, est-ce que cela va être possible ?

Oui c’est bon, je viens d’avoir la réponse, je peux participer.

Mais sur le plan financier est-ce que je fais bien ?

Bon allez j’y vais. Je suis contente. Tout va bien pour moi.”

La participante sur place :

“Ah ! on ne commence pas tout de suite à danser ?

Ah ! la danse n’est pas toujours libre ?

Qu’est-ce que je fais là ?

Je me suis peut-être trompée, j’aurai dû faire l’autre choix.

“Cela” ne correspond pas à ce que je suis venu(e) chercher !

......

J’avais une attente alors, dans le courant du travail je résiste et pendant un temps je ne suis pas comblée, je me force à participer.

Puis vient la proposition d’une danse libre avec des foulards en soie où chacun choisit sa couleur en aveugle.

C’est ce que j’aime la danse libre ! – J’ai des difficultés avec la contrainte, le cadre, la structure –

Pourtant pendant cette danse libre je ne suis pas contente.

Durant un certain temps, mon visage s’assombrit, projette mes ombres, j’ai la mine boudeuse, renfrognée, triste, peut-être à la limite des larmes.

je m’isole, je participe dans mon coin en ne me mêlant pas au groupe.

Et puis un signe se révèle à moi, un coeur dessiné naturellement sur le parquet.

C’est un signe que je connais bien, il me guide régulièrement.

Lorsque je le vois dans les situations que je vis, c’est un repère, il me dit : “tu es bien à ta place là”...

tout change alors, je lâche prise sur l’attente,

tout mon corps se détend, la vie renaît en moi, la lumière revient sur mon visage, je laisse la place à la belle innocence de mon enfant intérieur.

Oui çà y est je suis en joie, tout mon corps chante et danse comme ce foulard en soie qui m’accompagne et dessine dans l’air des circonvolutions légères et gracieuses !

Une précision : lorsque j’ai choisi à l’aveugle ce foulard parmi toutes les couleurs réunies (les couleurs des chakras plus le noir) dans une pochette en tissu soyeux, c’est le blanc qui est venu à moi.

Dans la journée j’ai reçu des messages :

A mon arrivée, les “Cartes du coeur” m’ont offert ce mot: “Contentement”.

D’autres cartes sont venues à moi en fin de journée avec “El Camino”, elles sont venues compléter le message du matin : ”Dire” et “Ingénu”.”

Moi Eliae, j’ai raconté cette histoire à la première personne du singulier pour qu’elle soit plus vivante en disant ce que j’ai perçu et en ajoutant des détails éclairants (comme le choix, le coeur) donnés par le participant.

Lorsque je mets en lien tous les éléments, c’est tellement limpide, clair ce qui apparait par rapport au vécu de T.

Parlant aussi si je fais le lien avec la date, le 13. Et T m’appelle à 8:50 – j’ai regardé l’heure à ce moment là car j’allais charger le matériel dans la voiture – : ce qui fait encore 13.

Si l’on prend en bref la signification de la carte 13 dans le tarot de Marseille, la carte sans nom, elle correspond à une carte de transformation puisque l’on va devoir mourir à quelque chose pour renaitre.

La couleur du foulard de soie : blanche vient confirmer cette transformation et vient aussi “Dire” l’”Ingénu”, la pureté de l’enfant intérieur.

La difficulté du choix me renvoie à l’enseignement de Krishnamurti, enseignement complexe, exigeant.

Je me souviens, à l’époque quand je l’ai découvert en 1999, ce ne fut pas facile pour moi d’admettre que le choix n’existait pas.

Et c’est pourtant si simple ! quand on laisse parler le coeur, on sait ! “cela” se fait tout seul, il n’y a pas de choix, c’est ce qui est à vivre, c’est ce qui est, tout simplement. Et là bingo tout est possible !

“Bien sûr, l’homme est libre de ses choix, mais quand il choisit, il est déjà dans la confusion. Quand vous voyez quelque chose vraiment clairement, vous ne faites pas de choix. S’il vous plaît observez ce fait en vous-même. Quand vous voyez quelque chose très clairement, où est la nécessité de choisir ? Il n’y a pas de choix. C’est seulement un esprit confus qui choisit, qui dit : “Ceci est bon, ceci est mauvais, je dois faire cela parce que c’est juste”, et ainsi de suite, pas un esprit clair et précis qui voit directement les choses. Pour un tel esprit il n’est pas de choix.” Krishnamurti

A chaque instant, la Vie nous donne des réponses, Elle offre les rencontres, Elle nous donne des clefs pour ouvrir d’autres portes qui nous permettront de continuer le chemin.

Je remercie la Vie d’avoir oser La Rencontre et je laisse mes cellules pétiller d’amour et de joie !

Gratitude ! La Vie est belle. Merci, merci, merci.

Je vous souhaite une Belle Rencontre avec la Vie.

Bisous du coeur,

Eliae